Chez Namo, au rond-point des vaches de Nandrin, on travaille en famille. Il y a Maud, ses parents Nadine et Dany et son compagnon, Thomas. Pour un concept plutôt unique en son genre.
Dans la famille Namo, je demande la fille (Maud), la mère (Na-dine), le père (Dany) et le compagnon/gendre (Thomas). Il y a aussi Cooper, le Léonberg, qui suit sa jeune maîtresse partout, que ce soit à l’atelier ou dans le maga-sin. Dans le premier, on fabrique (entre autres) des tables à manger signées Namo, 1oo % design et locales (« Maud travaille aussi sur des modèles de tables basses et de bureaux pour bientôt les proposer à la vente », ajoute sa maman, Nadine) et dans le second, on les vend, aux côtés de canapés profonds, de petits meubles, de luminaires, de déco (lire ci-contre) de petits créateurs ou de marques bien connues. Avec toujours, comme fil rouge, « les matériaux bruts, les bois massifs et/ou anciens, le métal, les matières…»
Namo, d'abord en duo
Namo vient de la contraction de « Nadine » et «Maud ». C’est par elles que tout a commencé. En 2000, Nadine a ouvert « un magasin style brocante: maintenant, ça se fait beaucoup mais, à l’époque, c’était avant-gardiste ». Nadine transformait et patinait les meubles, donnait des ateliers et des formations. Elle a même été repérée par RTL et travaillé pour « Clé sur porte ». «J’avais carte blanche pour proposer un objet facile à fabriquer ou à dé-tourner. » En 2014, quand Maud termine ses études d’architecte d’intérieur, elles installent leur première boutique Namo, à Huy. « On transformait des meubles, on organisait des ateliers, on supervisait des chantiers, on vendait des peintures naturelles et de la déco… » Avant de déménager en 2015 à Nandrin. «On a commencé à vendre du neuf des coups de cœur. »
Créateurs et curiosités
Ce qu’on aime, chez Namo, c’est proposer des choses qu’on ne trouve pas ailleurs et «mettre en avant des jeunes créateurs ou des objets particuliers ». Et ça va des céramiques du Hutois Phi-lippe Lucas aux lampes en bois, cuir et feutrine KNGB, en passant par le mobilier de compagnie Ibride, des canapés modulables, des ta-
pis andalous fabriqués avec des tee-shirts et des chemises de récup ou encore les propres toiles de Nadine. Namo distribue également la collection Notre Monde, «des tables gigognes en métal habillées de plateaux inter-changeables: pendant qu’on en utilise un sur la table, on peut en accrocher un autre au mur ! »
En cinq étapes
LE PROJET DE TABLE
La rencontre entre Maud et le client permet à ce dernier d'expliquer son projet, d'exposer ses envies. Sur base d'échantillons ou d'autres réalisations, c'est à ce moment que se fait le choix de la taille de la table, de sa forme, du bois...
LA DÉCOUPE DU PLATEAU
Une fois les mesures de la table (re)vérifiées, la découpe du plateau est effectuée dans l'atelier. Une tâche confiée au papa, Dany Qui travaille avec du chêne ou du frêne de qualité, avec ou non des noeuds marqués.
LES PIEDS EN MÉTAL
La (future) table passe alors dans les mains du ferronnier. Il s'agit de Thomas, le compagnon de Maud. C'est lui qui se charge de fabriquer les pieds en métal. Trois formes sont actuellement disponibles dans la gamme Namo.
L'ASSEMBLAGE
Le plateau et les pieds de la table sont protégés/teintés en fonction des souhaits du client et c'est Maud qui s'y colle ! Une fois cette étape terminée, les différentes pièces de la table peuvent être assemblées, par Dany.
LIVRAISON
La table, en chêne ou en frêne, avec ou sans nœuds marqués, naturelle ou teintée, aux bords libres ou droits... est livrée au client et installée dans son intérieur. Une impatience de plusieurs semaines enfin récompensée...